diego vásquez


Leurs deux filles naquirent à Séville : Francisca fut baptisée le 18 mai 1619, et Ignacia le 29 janvier 1621[2]. Le tableau peut être considéré comme le pendant du grand portrait équestre d'Olivares, et rivalise d'élégance avec le portrait similaire de Charles Quint réalisé par le Titien. Pour le critique d'art José Gudiol, spécialiste de Vélasquez[note 10], ce second portrait représente le début d'une nouvelle étape dans la technique de Vélasquez qui le mena progressivement vers une période, dite « impressionniste » « Ce fut l'impressionnisme qui, lui aussi, aurait pu invoquer en un certain sens Vélasquez. Le tracé est ferme, rappelant en cela le style d'Antonio Moro, le portraitiste néerlandais de Philippe II qui exerça une si grande influence sur l'école espagnole. Il est exposé à la Alte Pinakothek de Munich[47]. La sensualité et la virilité qui s'expriment dans les traits du visage, propres à un homme de taille normale, n'en sont que davantage mises en valeur.
Le saint Thomas du musée des beaux-arts d'Orléans et le saint Paul du musée national d'art de Catalogne mettent en évidence la connaissance des deux premiers. Don Baltasar trouva la mort en 1646 à l'âge de dix-sept ans : à en juger par son âge sur le portrait, ce dernier fut sans doute réalisé vers 1641. La correspondance qui a été conservée montre que Vélasquez retardait continuellement ses travaux pour reculer la date de son retour. Cinq ans plus tard, Vélasquez fut gratifié de 100 ducats supplémentaires pour son Bacchus, réalisé en 1629. Pour le reste des dessins attribués ou en relations avec Vélasquez, il n’y a pas d’unanimité entre les historiens à cause de la diversité des techniques employées. La nouvelle peinture espagnole allait vaincre l'académisme des Italiens de la cour [...] les italiens qui composaient le jury n'hésitèrent pourtant pas à lui accorder le prix [...] le provincial auteur d'humbles natures mortes, le portraitiste précoce devenu peintre d'histoire, occupait maintenant la charge qui approchait le plus du roi : huissier de chambre, « la discrétion et l'intelligence de l'artifice, pour savoir choisir, la lumière ou le contours le plus heureux [...] qui pour les souverains nécessitait de déployer un grand art, pour atteindre ses défauts, sans verser dans l'adulation ou risquer l'irrévérence », « Le Philippe IV de Vélasquez est une personne très différente du, « il s'améliora énormément du point de vue de la perspective et de l'architecture, « De retour d'Italie, Vélasquez a appris le « grand style », il est au sommet de son art.

La modernité de ces paysages est surprenante. Justi concluait que Pacheco avait eu peu d'influence artistique sur son élève[6]. On considère que les œuvres maîtresses de cette époque sont la Vieille femme faisant frire des œufs de 1618 et Le Porteur d'eau de Séville réalisé en 1620. Selon Ortega commença alors une période qu’il nomme « invisibilité de Vélasquez »[150]. Vélasquez montre un grand sens du volume et un goût manifeste pour les textures des matériaux comme dans l’Adoration des Rois du musée du Prado ou l’Imposition de la chasuble à Saint Ildefonse de la mairie de Séville. Avec les Lumières et ses idéaux éducatifs, Goya — qui affirma à plusieurs occasions n’avoir d’autres maîtres que Vélasquez, Rembrandt et la Nature — fut chargé de réaliser des gravures de certaines œuvres du maître sévillan conservées dans les collections royales.
La décennie 1630 fut la période la plus prolifique pour Vélasquez : presque un tiers de son œuvre fut réalisé à cette période. La pittura ridicola était pratiquée dans le nord de l'Italie par des artistes tels que Vincenzo Campi et représentait des objets du quotidien et des types vulgaires. Ce concours contribua à faire changer les goûts de la cour, qui abandonna le vieux style pour adopter le nouveau[43]. Tous les éléments de la toile semblent en plein mouvement, à l'exception des traits sévères du roi lui-même. Cette pratique est observable dans le portrait du roi au niveau des jambes et du manteau. Durant cette période, la technique de Vélasquez mit en valeur la lumière en fonction de la couleur et de la composition. Au fond, dans l'entrebâillement de la porte, se trouve José Nieto Vélasquez, responsable de la garde-robe de la reine[160]. Il fallut ainsi attendre l'initiative de Goya, en 1778, pour que les tableaux du maître contenus dans les collections royales soient enfin gravés. Manet admirait chez son illustre prédécesseur le recours à des coloris très vifs, qui le distinguaient de ses contemporains. Pacheco affirme en effet que Rubens à Madrid avait eu peu de contacts avec les autres peintres excepté avec son beau-fils, avec qui il visita les collections de l'Escurial, et lui suggéra, selon Palomino, un voyage en Italie[54],[55]. Canal enfocado a vídeos con letras de canciones, de todo estilo musical! Il n'est pas jusqu'au fidèle "esclave " de Vélasquez, Juan de Pareja, qui n'ait eu droit à un magnifique portrait (voir ci-dessus), ce qui montre la grande estime dans laquelle le tenait son maître. Il s'agit d'une œuvre où le peintre atteignit une maitrise maximale de son art, trouvant une nouvelle façon de capter la lumière. Le roi Philippe IV, cependant, se languissait de son peintre favori : après un court passage à Naples où il put rendre visite à son vieil ami José de Ribera, Vélasquez retourna donc en Espagne via Barcelone en 1651. Ces repentirs sont imputables à l'absence d'études préliminaires et à une technique de travail lente liée au flegme du peintre, comme l'affirma le roi en personne. Il affirme qu’ils servirent d’études préparatoires au Portrait d’Innocent X[131]. Le bord supérieur fut agrandi de 50 cm, 22 cm pour celui de droite, 21 pour celui de gauche et 10 cm sur la partie inférieure[167]. Ce genre de peinture fut très rapidement accepté en Espagne, comme en témoigne l’œuvre du modeste peintre Juan Esteban résident à Úbeda[26]. D'autres personnes de rang plus commun sont passées par l'atelier de l'artiste, notamment des cavaliers, des soldats, des ecclésiastiques ou encore des poètes de la cour. Bien sûr que si, lorsqu'elles sont peintes comme mon gendre le fait en grandissant ce thème, sans laisser de place aux autres ; elles méritent une très grande estime. La réputation de Vélasquez dépasse les cercles de la cour.

Des remarques ? L'étape essentielle que constitue Vélasquez dans l'histoire de l'art est perceptible jusqu'à aujourd'hui à travers la façon dont les peintres du XXe siècle ont jugé son oeuvre. Vélasquez prit soin de faire une copie du portrait pour être en mesure d'en ramener un exemplaire en Espagne. Elle accepta de se laisser peindre par Vélasquez afin que ce dernier puisse rapporter le tableau au roi, qu'elle n'avait plus vu depuis longtemps. Ce poste élevait sa position à la cour et lui procura des revenus supplémentaires.

L’Aragonais Jusepe Martínez, peint par le maître à Madrid et Saragosse, inclut un bref compte-rendu biographique dans son Discours pratique du très noble art de la peinture (1673), avec des informations sur le second voyage de Vélasquez en Italie et sur les honneurs qu’il reçut à la cour[176]. Sa présence, de même, ne fait aucun doute lorsque le roi pénétra en conquérant dans la ville de Lérida. La cérémonie devait se dérouler sur l'Île aux Faisans, un petit îlot marécageux de la Bidassoa. Il prit pied à Gênes, avant de poursuivre son voyage à Milan et Venise, achetant au passage des toiles du Titien, du Tintoret ou de Véronèse. Il resta à Rome jusqu'à l'automne 1630 et rentra à Madrid via Naples[69] où il fit un portrait de la reine de Hongrie (musée du Prado). Jusqu'en 1634, et également pour le palais du Buen Retiro, Vélasquez aurait réalisé un groupe de portraits de bouffons et « hommes de plaisirs » de la cour. Cette étude se limite aux œuvres espagnoles conservées dans les collections royales françaises, et Félibien ne peut citer qu’un paysage de « Cléante[note 19] » et « plusieurs portraits de la Maison d’Autriche » conservés dans les appartements bas du Louvre et attribués à Vélasquez.

Il voyagea avec un commis qui portait les lettres de recommandation pour les autorités des lieux qu'il voudrait visiter[59]. Cette toile est considérée par le critique d'art Lafuente Ferrari comme un chef-d'œuvre « Vélasquez ne fut jamais aussi grand coloriste que dans le portrait de Philippe IV en costume militaire (Frick Collection, New York) et dans celui du pape Innocent X (Galerie Doria-Pamphilj, Rome)[91] ». Pour Gudiol, Les Ménines sont l'aboutissement du style pictural de Vélasquez, dans un processus continu de simplification de sa technique, privilégiant le réalisme visuel sur les effets du dessin. À Venise, où il fut reçu comme un personnage considérable, Vélasquez fut très entouré. Dans la France du XVIIIe siècle, il fut souvent considéré comme peintre de second rang, connu des seuls érudits et amateurs de peinture au travers d'une poignée de tableaux du Louvre de la maison d'Autriche ainsi que par quelques œuvres notoires : le Porteur d'eau, les Ivrognes, les Fileuses et le Portrait du Pape Innocent X. Les causes sont variées : la majeure partie de l’œuvre du peintre provenait de son service pour Philippe IV, en conséquence, la quasi-totalité de son œuvre resta dans les palais royaux espagnols, lieux peu accessibles au public[134].

Une partie significative de ces témoignages affirma que Vélasquez ne vivait pas de son métier de peintre, mais de ses activités à la cour.

Celle-ci put aussi servir de base pour un premier portrait équestre — également perdu — qui en 1625 fut exposé dans la « grand rue » de Madrid « avec l'admiration de toute la cour et l'envie de ceux de l'art », d’après le témoignage qu’en fait Pacheco[note 8]. Le regard de l'artiste va d'ailleurs au-delà du cadre du tableau, car il fixe le roi et la reine qui se trouvent plus loin, à la place même de la personne contemplant l'oeuvre. D'après l'historien de l'art espagnol Julián Gállego, ce fut à cette époque qu'il prit conscience de la limitation artistique de Séville et qu'au-delà de la nature, il existait une « poésie de la peinture et une beauté de l'intonation »[37]. Sa technique, avec le temps, se fit à la fois plus précise et plus schématique. Les différences entre les deux hommes sont considérables : alors que Murillo, après une vie de labeur au service d'une Église pourtant riche et puissante, mourut avec à peine de quoi financer son enterrement, Vélasquez vécut et s'éteignit dans les fastes de la vie courtisane. D'autres critiques reprochaient à Vélasquez de rendre avec une vérité parfois cruelle les laideurs et les tares des puissants : È troppo vero[note 17] dit Innocent X de son portrait[137]. Les descriptions de l'époque indiquent que l'oeuvre représentait Philippe III d'Espagne, désignant de son bâton une foule d'hommes et de femmes escortés par des soldats, tandis que l'Espagne, en femme majestueuse, assistait calmement à la scène.

Cette œuvre tardive est cependant basée sur les notes prises par un ami du peintre, Lázaro Díaz del Valle, dont on a conservé les manuscrits, ainsi que sur d’autres notes, perdues, de la main de l’un de ses derniers disciples Juan de Alfaro (1643-1680).

Il donna d’abondantes informations sur son second voyage en Italie, sur ses activités de peintre de la chambre du roi, et sur son emploi de fonctionnaire du palais[177].

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